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Un livre à la mémoire de million

 

Titre : Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre

Auteur : Ruta Sepetys

Date de publication : 2011

Nombre de pages :

Début lecture : 21/11/2020

Fin lecture : 22/11/2020

Note : 17/20

Edition : Gallimard - Collection Pôle Fiction

 

Résumé : Une nuit de juin 1941, Lina Vilkas, une jeune lituanienne de quinze ans, est arrêtée par la police secrète du régime stalinien.
Avec sa mère et son petit frère, Jonas, ils sont déportés en Sibérie. Là, logés dans des huttes, sous-alimentés, brutalisés et harcelés par les Soviets, Lina et les siens tiennent bon. Soutenue par une mère exemplaire, et par sa volonté de témoigner de cet enfer blanc à travers ses dessins et ses écrits, elle tente de survivre au froid, à la maladie, à l’humiliation, et au travail éreintant de la terre. Dans le camp, Andrius, un jeune déporté de dix-sept ans, affiche la même combativité qu’elle…

 

Mon avis : Un livre poignant, touchant, qui ne nous sort pas de notre lecture indemnes !

Ce livre nous montre les dérive d'un autre état totalitaire pendant la guerre : non pas les nazis mais les soviétiques. Ce côté là n'est pas beaucoup montré par rapport à la fureur nazie, pourtant elle a bien existé et était au même niveau. 

La vie de ses personnes déportées a basculé du jour au lendemain, bien souvent pendant une nuit. Tout simplement parce qu'elles ne partageaient pas la même religion, les mêmes pensées et exprimaient leurs idées contraires à celles de leurs dirigeants. Pour beaucoup d'entre eux, ils ont été punis par la peine capitale de manière horrible.

La plupart des personnages dans les livres retraçant ces atrocités ont un point commun : ils se battent pour la vie comme des forcenés. Je me dis que la plupart des personnes ayant vécues cet enfer en ont fait de même : ils ne voulaient pas donner ce plaisir à leurs tyrans ni leur faciliter la tâche. 

Je suis toujours étonnée de voir la solidarité qui est née dans ces camps, malgré les traitements atroces, les barrières de la langue parfois, tous se serraient les coudes et n'avait pas de pensées du "chacun pour sa peau". 

Les personnages de ce roman se battent pour rester en vie, comme des millions de personnes à cette époque.

Ce livre est poignant par les atrocités qu'ils révèlent et par tous les autres messages qu'il véhicule.

Un livre pour se souvenir !

- Comment peuvent-ils décider que nous sommes des animaux ? Ils ne nous connaissent même pas.
- Nous nous connaissons, répondit Mère. Ils se trompent. Ne leur permet jamais, Lina, de te convaincre du contraire. Comprends-tu ?

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